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 La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad]

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Emily Morgan
Emily Morgan

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MessageSujet: La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad]   La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad] EmptyJeu 28 Jan - 0:15

Ah les crococos, Les crococos, les crocodiles sur les bords du nil,ils sont partis n'en parlons plus
Vlad, Iris & Emily



[ He je fais des gros efforts pour rien vous spoiler de la série, mais grouillez-vous de la regarder sapristi ]

« CHUI PAS LA ! »
Ouai je sais, c’est un mensonge mais un minuscule petit mensonge, rien de trop important, puis merde il y avait beaucoup de monde, je ne voyais pas pourquoi je serais celle qui accompagnerait Iris cartographier je ne sais trop quoi. Puis d’abord, c’est quoi l’utilité de noter chaque centimètre de chaque endroit sur une carte. Merde, aucun architecte ne viendrait faire les maisons par la suite et le principe d’avoir comme voisin les Terriens, c’est bien qu’ils connaissaient leurs territoires. Donc, il est fort probable que la raison pour laquelle je sois planquée dans le garde-manger soit que je n’avais pas vraiment envie de participer à la vie de camp de l’arche. Ah c’est sûr qu’ils allaient rester avec nous pour un bon bout de temps, le désespoir de ma vie, jamais tranquille avec eux. Ils nous avaient peut-être sauver la vie, d’après Trisha, même si je ne garde que très peu de souvenirs de ses paroles, les hivers étaient rudes. Mais disons que c’est compliqué de s’imaginer ce que veut dire rude pour les terriens, la vie était déjà bien assez galère pour moi, pas besoin d’un hiver rude.
Je fus tirée de ma planque brutalement par un garde visiblement de très bonne humeur, sur lequel j’essayai d’abattre mon poing, oui ça ne se fait pas mais quand je vous disais que j’avais pas envie fallait me croire. Je voulais aller en forêt oui, mais pas avec Iris, qu’on se mette d’accord, ce n’est pas que je l’aimais pas cette fille, juste que je préférais m’échapper discrètement du camp pour aller voir Trisha. A la place voilà qu’on m’assignait une mission sous prétexte que je connaissais bien les lieux. Hé cet argument est irrecevable, moi je ne voulais pas connaître les lieux, j’avais pas spécialement demander à être envoyé sur terre, encore moins avec tous les ennuis qu’on s’était tapé, les grosses bestioles, les terriens complètement tarés qui pensent qu’à tuer -bon même si semblerait qu’on ne soit pas mieux qu’eux – oh et l’adorable mont Weather qui aime bien se la jouer film d’horreur et qui enlève les gens.

Il semblerait que mes avis soient rarement écoutés et que mon assaillant -oui camarade- m’expliquait en long en large et en travers notre mission. Cartographier les environs, empêcher Iris de mourir -fastoche ça- et éviter de mourir moi-même -trop simple-. Si pendant les dix premières minutes de marche, je faisais clairement la tronche, détestant qu’on me dise quoi faire, détestant l’idée de louper un rendez-vous avec une amie sous prétexte que je devais obéir aux ordres, très vite je passais à autre chose. Comment expliquer les choses simplement, pour un terrien, le sky-people est très bruyant, je peux vous jurer que j’étais la première à dire à Trisha que c’était totalement faux et qu’on était aussi discret qu’eux mais là… je revenais sur ma parole. Nous n’étions pas mais alors pas du tout discrète, oui j’avais eu largement le temps de m’habituer étant une des cent, par concours de circonstance, mais quand même est ce qu’on devait vraiment passer par les chemins les plus remplis de feuilles mortes. Même lorsque j’essayais de marcher sur la pointe des pieds, on entendait que nous, pas uniquement elle, malheureusement pour mon ego. Du coup, je demandais avec une logique qui me semblait évidente.

« Et pourquoi on demanderait pas aux terriens leurs cartes, si ça se trouve ils nous les passeraient volontiers ? »


Rien que de m’imaginer demander à Trisha si on pouvait leur emprunter les cartes, je pouvais presque lire dans ses yeux le refus. Aucune solidarité, bon d’accord si c’était pour moi uniquement, je suis persuadée qu’elle le ferait, encore que, il me faudrait des arguments un peu plus construit que le « tu m’en dois une » qui risquerait de l’énerver. Ouai mon idée était toute pourrie, mais ça aurait une excuse idéale pour aller voir Trisha sans devoir me trouver une excuse bidon pour aller dans la forêt. Mallory allait finir par se rendre compte de quelque chose, oh je n’avais pas du tout envie qu’on me pose des questions sur mes activités.

Je m’arrêtais devant une étendue d’eau qui, d’après mes bases en cartographie qui datent d’au moins quinze ans, n’était pas sensée se trouver là. S’il y a bien une chose qui m’insupportait plus que de recevoir des ordres, c’était bien de ne pas mener mes missions à bien, surtout qu’avec Iris ce serait impossible de rebrousser chemin. Je commençai donc à contourner l’obstacle, nager dans les eaux troubles, très peu pour moi, déjà parce que je ne sais pas nager et que l’eau me fout la trouille. Ce qu’il m’aurait fallu à ce moment-là c’est une culture gigantesque du bestiaire de cet endroit, moi qui pensais que les seuls prédateurs étaient des espèces de panthère, des chiens loups et des terriens, voilà qu’on se retrouvait en face d’un truc que mon cerveau analysa tout seul comme bordel monstre. Le machin était d’un vert tronc d’arbre, avec une gueule remplie de dents, le truc à ne pas commencer à compter, des yeux jaunes avec une fente noire flippante, un museau allongé, en fait le corps entier allonger. Le point positif c’est qu’il était court sur patte, naturellement j’en vins à la conclusion que mon reptile inutile avancerait lentement. J’armai donc lentement mon arme à feu, visai lentement, tirai lentement et fit la gueule bah rapidement. C’est quoi ce truc, sérieux la balle n’eut pas le moindre effet mort immédiate. En fait, ça sembla plutôt l’énerver et la surprise fut de voir qu’il avançait relativement vite. Après une seconde d’hésitation entre jouer la maligne ou sauver ma peau, la solution deux me paraissait fort intéressante, beaucoup plus judicieuse et plus vivable sur le long terme. J’attrapai Iris, histoire qu’elle ne se la joue pas Botaniste en plus de Cartographe et sans chercher à faire croire que je maitrisai la solution à notre nouveau problème, je lui hurlai dessus.

« BOUGE JE SAIS PAS C’EST QUOI MAIS C'EST PAS GENTIL DU TOUT! »

[Ps: je vous jure j'ai pas trop bu pourtant, c'est naturel mes conneries Razz et non je ne sais pas pourquoi j'ai eu cette idée mais maintenant j'ai la chanson de merde ah les crocrocros dans la tête XD
Bonne lecture,
Bon rp
VIVE MOI lol! ]
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Iris Baker
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MessageSujet: Re: La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad]   La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad] EmptyJeu 28 Jan - 12:51

Enfin, je pouvais entamer une partie plus intéressante de mon travail. J’avais obtenu l’autorisation pour me rendre dans la forêt à la condition d’y être accompagnée par quelqu’un d’expérimenté. Je mentirais si je disais que tout le monde avait été ravi de cette annonce. En réalité, personne ne s’est bousculé pour m’accompagner. Emily a été donc nommée pour venir avec moi car selon les autres, elle était celle qui connaissait le mieux l’endroit (normal pour une de première à être arrivée ici) mais aussi parce qu’elle était capable de me protéger correctement de part ses connaissances sur la forêt mais aussi grâce à ses aptitudes de chasse.
Après un long moment à la chercher, un camarade l’a emmenée près de moi et nous nous sommes mises en route. Un long silence était également présent et je ne faisais rien pour le briser pour deux raisons. Tout d’abord je savais pertinemment qu’elle n’était pas ravie d’être ici à mes côtés. Je savais aussi que le silence ne me dérangeait pas pour travailler, bien au contraire. Sans trop perdre de temps je commençais à travailler avec attention, oubliant parfois mon guide. Plus rien n’existait excepté le terrain, les mesures, et les courbes de niveaux. J’essayais de recueillir le maximum d’information à partir de mes instruments et mes capacités à mettre en forme mes informations.
La difficulté était bien présente car il ne s’agissait pas seulement d’une surface plane, avec des limites bien définies. En effet, cette forêt était dense, pleine de creux, de remontées, de rochers…
Je savais que beaucoup ne s’intéressaient pas à mon travail et trouvaient cela inutile, cependant, cela était loin de me décourager. Je savais que mon travail servirait un jour, que ce soit en contexte de guerre, ou d’expansion des camps. Plus on connaît son environnement, plus on est armés pour y survivre le plus longtemps possible.
Emily me proposa soudain de prendre les cartes des terriens. Je m’arrêtais un instant pour la regarder ne sachant que répondre.

« Je… Je t’avoue que je ne connais pas vraiment les techniques des terriens. Je pense qu’il vaut mieux que je fasse mon travail, mais cela n’empêche pas d’y jeter un œil, ça pourrait grandement compléter mes informations et ça m’avancerait considérablement. »

J’étais emballée par l’idée de travailler avec les terriens mais je me doutais que ça ne serait pas aussi facile. Qu’importe, je remis à mon travail, de toute façon je savais bien qu’au fond si Emily avait proposé cela c’était parce que elle ne voulait absolument pas jouer à la nounou avec moi.
Nous arrivâmes devant un sorte d’étang. Ravie de trouver un point d’eau (qui pouvait devenir stratégique), je me mis automatiquement à mesurer l’étendue, m’apprêtant à essayer de déterminer la profondeur et la source. Alors que j’étais concentrée sur ma tâche je sentis Emily se figer à mes côtés. Je levais la tête pour la regarder et je me rendis compte qu’elle fixait un point face à elle. Alors que j’essayais de déterminer ce qui avait attiré son attention, elle se mit à me crier dessus. Je compris qu’il fallait s’enfuir mais je ne parvenais pas à prendre la mesure du danger. Tout de même effrayée, je tentais de reculer mais je fis tomber tous mes outils et mes fiches. Incapable de les laisser là je m’arrêtais et me penchais pour les ramasser rapidement mais encore une fois je fis une erreur et glissais sur le sol. Je vis alors une sorte de bête à moitié reptile avancer sur moi. Je fus tellement impressionnée que l’espace d’un instant je fus incapable de réagir. Alors qu’il s’approchait de moi je me mis à hurler littéralement.

« Emily ! Aide moi ! »

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Vlad D.Vostok
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MessageSujet: Re: La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad]   La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad] EmptyJeu 28 Jan - 15:29

J'aime la forêt. Le calme. La lumière qui filtre doucement à travers les feuillages. La solitude. Le silence...

Jusqu'à ce qu'un bruissement fasse frissonner l'air ambiant.

C'est une biche. À quatre yeux certes, mais une biche tout de même, occupée à se repaître des jeunes pousses qui fleurissent au pied des chênes. La bête suit son petit bonhomme de chemin... Et va bientôt finir sa route en bas de la chaîne alimentaire. Car son prédateur est tapi dans les fourrés, derrière elle. Et son prédateur, c'est moi.

Ça va faire trois heures que je la traque. Et bientôt, la partie s'achèvera. Je suis à moins d'une dizaine de mètres, le vent de face. Elle ne m'a pas senti approcher.

Soudain, l'animal relève la tête et tend l'oreille. Instinctivement, je me tends et arrête de respirer. Ce n'est pas moi qu'elle a entendu... Des voix me parviennent, atténués par les frondaisons épaisses et par le bruissement de l'eau du lac, duquel nous sommes tout proches. Je peste intérieurement. Il ne manquait plus que ça... J'ai intérêt à faire vite. Millimètre par millimètre, j'arme ma sagaie et me relève, lentement, doucement. Malgré ma taille et mon poids, je peux devenir une ombre dans les bois lorsque je le désire. Je me campe sur mes appuis. Je ramène mon bras en arrière, j'ajuste ma cible, et...

BANG !!!

Un coup de feu. Ma sagaie part de travers. Inutile de dire que la biche a déjà pris ses pattes à son cou, et qu'elle a disparu de façon tout à fait irrémédiable depuis belle lurette. Je suis d'ailleurs aussi surpris qu'elle. Car les seules personnes à utiliser ces armes bruyantes, ce sont...

Des cris. Une femme qui hurle. Ça vient du lac. Pas le temps de réfléchir, je m'élance à travers les arbres. Sans même prendre le temps de récupérer mon arme. En revanche, ma hache fleurit naturellement dans ma main.

En quelques secondes, j'arrive sur les lieux. Une petite blonde coure à perdre haleine dans ma direction. Je comprend vite pourquoi : Derrière elle, un de ces gros lézard mangeurs d'hommes lui file le train. Comment c'est leur nom, déjà ? Mon peuple les avait nommés крокодил, mais on s'en fout là... Parce que la bestiole fonce tout droit sur une autre fille, à terre et complètement tétanisée qui n'a que le réflexe de crier à l'aide, dans cette langue des gens du ciel que j'ai encore du mal à comprendre.

L'adrénaline prend le dessus. Pas le temps de réfléchir.

Je me rue sur la bête, croisant la petite blonde sans même lui accorder un regard. L'ai-je bousculée ? Lui ai-je fais peur ? Peu me chaut, il y a plus urgent. Prenant appui sur un rocher, je bondis par dessus la petite brune apeurée. Mes muscles se tendent.

- RHAAAAAAAAAAAAH !!!

Et avec ce cri de rage qui fait s'envoler les oiseaux alentours, j'abats ma hache sur le reptile, atterrissant lourdement à quelques centimètres de son futur repas. La créature siffle de haine et de douleur tandis qu'un jet de sang noir et rouge jaillis de son corps meurtri. Coriace, la saloperie. Nous dansons un instant, alors que j'esquive de mon mieux ses coups de mâchoires. Hélas, elle parvient à m'agripper la jambe avec sa fichue gueule allongée. Je grogne de plus belle. Un violent revers sur la tempe la désoriente une seconde... Et j'en profite pour lui asséner le coup de grâce et lui fendre le crâne avant qu'elle n'ait le temps de me déséquilibrer et de me réduire en charpie.

Le reptile, vaincu, relâche sa prise. La douleur et le sang qui coule me font voir rouge. Je grogne à nouveau. Je lui remet un coup. Puis un autre. Puis encore un autre. Puis je recule de deux pas, tâchant de calmer ma respiration haletante.

Ce n'est pas le moment de perdre pied. Pas encore...

Je souffle longuement. La crise est passée. Les doigts toujours crispée sur le long manche de mon arme, je me tourne alors vers la fille qui gît par terre, rassemblant le peu que je connais de sa langue.

- Ça va ?
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Emily Morgan
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MessageSujet: Re: La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad]   La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad] EmptyJeu 28 Jan - 17:23

Ah les crococos, Les crococos, les crocodiles sur les bords du nil,ils sont partis n'en parlons plus
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Avouons la vérité, les choses ne se passaient pas exactement comme prévu. Tout le monde prépare des plans dans sa tête pour s’en sortir en toute situation, ce qui explique qu’on se soit retrouvé en orbite autour de la terre, bien que l’idée paraisse certainement saugrenue, ça permet de survivre et de ne pas être devenu comme les animaux -et certainement les terriens même s’ils diront que non- des êtres radioactifs et complètement orientés dans le sens tuer tuer tuer, ce qui n’est pas fort sympathique pour les envahisseurs que nous sommes. Bon le petit détail non négligeable c’est que moi je connaissais pas vraiment le règne animal, à part ceux que j’avais déjà croisé, je ne savais pas qu’un truc cuirassé comme cette bête ne mourrait pas instantanément sous les balles. C’était d’ailleurs vexant, à croire que je me trimballais un truc super lourd juste pour le plaisir, et si encore j’étais bien entourée ça aurait été. J’estimais sa vitesse à 15 kilomètres heure grand maximal et uniquement parce que je l’avais énervé, indépendamment de ma volonté, on aurait pu largement le semer, il suffisait de rebrousser chemin, les animaux ne s’éloignent jamais de leur point d’eau. Sauf qu’Iris en plus d’être cartographe, semblait vouer un véritable culte à la terre, quelle idée de s’écrouler au sol à ce moment-là, merde elle ne pouvait pas attendre quoi vingt minutes de plus.
Le premier réflexe est de dire oh elle se démerde, ça me donne une chance supplémentaire de survie. Oui un peu le discours que j’avais eu mentalement face à Franck la dernière fois, sauf que Franck m’avait mise en danger par bêtise et là… Iris n’y pouvait rien, à la limite moi j’avais plus de chose à me reprocher qu’elle. Je ralentis donc, histoire de me poster à distance et de canarder l’animal, il y aurait bien une balle fatale. Je n’eus même pas le temps de me retourner qu’une ombre me pris de cours et se grouilla d’atteindre Iris. Pour le coup, je n’étais pas certaine que ce soit un allié, les rares terriens que je fréquentais n’étaient pas non plus hyper emballé à l’idée de nous aider et si on se faisait bouffer par des bestioles, tant pis pour nous, en gros c’était leur point de vue, que je partageais indirectement puisqu’à part Trisha, je ne lèverais pas non plus le petit doigt pour un terrien, faut pas exagérer non plus.

Je n’allais pas intervenir de suite, en fait je priais mentalement Iris de se relever pour qu’on file discrètement vers le camp. Je mentirais cependant en prétendant que je n’avais pas l’arme pointé sur les deux combattants du jour, non pas que j’avais envie de tuer le sauveur d’Iris -même si j’aurais surement pu le faire toute seule-  mais au cas où il était en mauvaise posture, je lui filerais un coup de main. Si c’était comme Trisha, il serait pas content d’être aidé par une arme à feu, oulalah que c’est vilain mais à choisir entre ça et la mort, il n’y avait pas d’hésitation à avoir. Une fois que tout le sol aux alentours fut maculé d’un sang dégueulasse, le mystérieux terrien qui ne ressemblait en rien aux autres, vu qu’il était capable de sauver des personnes qui lui semblaient totalement inconnu, s’adressa à Iris. Je n’étais malgré tout pas du tout rassurée par son aide, déjà parce que son peuple avait essayé d’éliminer chacun de mes camarades mais en plus parce que la logique de son action m’échappait. Je m’approchais néanmoins, sans la moindre timidité, je n’avais pas envie de répéter la phrase que m’avait appris Trisha, enfin dire Ai laik Emily, si ça aucun problème, c’était le com skaikru qui m’emmerdait, ne me considérant pas du tout comme les habitants de l’arche. Faisant fi des règles de présentations, des remerciements et tout autre chose qui m’aurait semblé totalement hypocrite, je préférais demander sans passer par quatre chemins.

« Pourquoi tu as fait ça ? »

Personne n’est bon de nature à mon sens, il y a toujours des intérêts cachés et je voulais connaître les siens. Je tendis néanmoins une main à Iris, cherchant à lire dans son regard si elle était dans le même état d’esprit que moi ou si elle vivait les choses plus sereinement.

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Iris Baker
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MessageSujet: Re: La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad]   La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad] EmptyVen 29 Jan - 22:24

Mais comment avais-je encore pu en arriver là ? Honnêtement je crois que j’ai la poisse, je ne vois pas d’autres explications… Déjà sur l’Arche je me suis plusieurs fois retrouvée dans le pétrin sans avoir bougé le petit doigt. Il faut croire que c’est le destin. Je dois tout de même avouer que les situations rocambolesques dans lesquelles j’ai pu être n’ont jamais été à ce point dangereuses… Oui, on va dire que quand une bestiole non identifiée est à deux doigts de te dévorer et que toi t’es parterre comme une cloche il y a un peu danger de mort. Et cette putain de protectrice elle est passée où ? Je continuais de m’époumoner.
« Emily !!!!! »
Ma voix était à deux doigts de se briser mais je n’en avais vraiment pas grand chose à faire. J’étais plutôt occupée à paniquer et à faire mes dernières prières. J’étais persuadée que j’allais mourir quand je vis tout d’un coup un mouvement à ma droite et une ombre surgir devant moi. Impossible d’identifier ce… cette… chose ? Plus je regardais, plus je distinguais une forme humaine mais gigantesque. Un géant était venu me défendre.
Je voyais les muscles de son dos se contracter sous l’effort. Il me cachait la vue mais je me doutais qu’il essayait de tuer la bête. Étrangement, je ne me sentais plus en danger. J’étais simplement fascinée par cette silhouette qui se dessinait face à moi.
Le sol finit par se teindre en rouge, reflet de la victoire du géant sur la bête. Alors qu’il se retournait vers moi, je commençais à réaliser que ce n’était pas un monstre mais un homme. Un Grounder. Une légère angoisse monta en moi tandis que je repensais à toutes les choses horribles que j’avais entendues sur eux mais pourtant, je n’arrivais pas à détacher mon regard de son corps. Je croisai enfin son regard et je ne pus rien dire, simplement le regarder. Il ouvre alors la bouche pour me parler. Un fort accent vient appuyer sa voix forte et sourde.
« Je… Oui… Merci… »
Je me redresse sur mes coudes, puis me met en position assise, toujours sans le quitter des yeux. L’instant semble irréel, presque suspendu dans le temps. Ce qui me ramène à la réalité c’est la voix d’Emily. Je ne peux m’empêcher de me fâcher à sa remarque.
« Il m’a sauvé la vie Emily, c’est assez comme explication non ? »
Je tente alors de ramasser mes affaires et vois qu’il marche sur l’un de mes papiers. Je redresse alors la tête vers lui. Vu de si bas il a vraiment l’air gigantesque. J’en ai presque le vertige. Je ne peux m’empêcher de penser à quel point je dois avoir l’air ridicule ainsi agenouillée, un morceau du papier dans la main en le regardant. Tout ce que j’espère c’est qu’on disparaisse rapidement et qu’Emily fermera sa bouche au camp pour ne pas diffuser cet instant très gênant pour moi. Tout d’abord si je me suis retrouvée dans cette situation c’est juste un manque de bol, ça aurait pu arriver à tout le monde ! Non mais !
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Vlad D.Vostok
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MessageSujet: Re: La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad]   La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad] EmptySam 30 Jan - 16:15

On se fixe un instant. Un instant qui prend son temps. Assez jolie, il faut l'avouer. Peut-être un peu trop maigre.

Toujours par terre, la brune me répond que ça va. Elle a une jolie voix... pour une fille de l'espace.

Sa collègue me demande alors la raison de mon aide. Elle n'est pas mal non plus, cette petite... Quoi que son air revêche lui donne un petit côté bête sauvage peu engageant. Sa voix à elle transpire la défiance, et si on tend l'oreille, on peut même y déceler une infime dose d'agressivité. En temps normal, j'aurais rangé ma cognée... Sauf qu'elle a toujours son arme diabolique en main. Mes doigts se resserrent sur le manche de ma hache tandis que je plante mon regard dans le sien, tâchant de jauger qui de nous deux sera le plus rapide à descendre l'autre : elle n'a qu'à lever le bras et appuyer sur la détente, moi je dois faire quatre mètres pour lui décoller la tête. C'est jouable, mais pas à mon avantage... Car je serai obligé de me mettre en colère...

Puis la petite brune semble prendre ma défense. Sur le coup, je dois admettre que je suis surpris. Il semblerait que ces gens de l'espace ne soient pas tous des envahisseurs en puissance, après-tout. L'adrénaline retombe d'un coup. Mon regard reviens se ficher dans celui de la blonde.

« Deux humains en danger. C'est pas une raison suffisante pour toi ? »

Le sarcasme dissimule mal le défi qui couve dans ma voix. C'est vrai, j'ai agi sans réfléchir. À l'instinct. La plupart des autres Grounders les auraient laissées se faire mettre en pièces. Même après tout les efforts qui ont été faits pour calmer les tensions. Pourtant, je n'ai pas été élevé comme ça. Les yeux toujours rivés dans les siens, je la pointe du bout de ma hache.

« Là d'où je viens, on se sert les coudes, ou on meurt seul. Tâches de t'en souvenir, petite. »

Je me calme, essuyant le sang dont je suis recouvert. J'en ai sur le visage, les bras, le torse... Bordel, ça colle et ça pue, ce truc ! En même temps, je me ballade torse nu dans la forêt... Mes tatouages suffisent à me tenir chaud, dans ce pays. Bref, je m'essuie rapidement le visage, crache sur le cadavre.

Je suis interrompu par quelque chose qui tire sous mon pied. Craignant un soudain retour à la vie du monstre reptilien, une décharge secoue ma colonne. Je baisse les yeux... Et arrive in extremis à retenir l'instinct de frapper : Ce n'est que la petite brune, tâchant de dégager un papier de sous ma botte, me regardant avec de grands yeux pleins d'hésitation. Je me détend, et recule d'un pas pour lui libérer le passage. Ce faisant, un picotement dans la jambe rappelle ma blessure à mon bon souvenir. Rien de grave, mais ces bestioles sont de vrais nids à saloperies. Mieux vaut désinfecter avant de chopper une maladie d'avant la Chute.

Je m'agenouille, pose mon arme au sol et farfouille dans ma besace pour en sortir un flacon d'un alcool puissant, que nul ne saurait boire sans en perdre la vue. J'en verse une bonne dose sur mes plaies, et bien sûr, ça fait un mal de chien. Alors je grogne, et frappe le sol de mon poing massif. Des points rouges dansent devant mes yeux fermés. Je souffle profondément. Il ne s'agirait pas de déclencher une crise... À côté de moi, la petite brune s'acharne à ramasser ses papiers. Ce serait donc une connaisseuse ? Ça expliquerait ses faibles aptitudes physiques... Mais pas son manque de jugement. Concentré sur le bandage que je m'enroule autour du mollet, je m'adresse aux deux étrangères.

« Les krakodviles vivent en meutes. Et quant ils chassent une proie, ils peuvent la suivre sur des kilomètres... »

Ça, c'était juste histoire de leur signifier, à ces deux inconscientes, qu'elles avaient mis les pieds dans une nature foutrement plus hostile que ce qu'elles imaginaient... et ces bestioles étaient d'ailleurs loin d'être ce qui ce faisait de plus dangereux.

Je ramasse ma hache, et me redresse.

« Vous ne devriez pas être ici. »
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Emily Morgan
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MessageSujet: Re: La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad]   La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad] EmptySam 30 Jan - 16:59

Ah les crococos, Les crococos, les crocodiles sur les bords du nil,ils sont partis n'en parlons plus
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Parce qu’en plus je me faisais engueuler ? Je lançai un regard on ne peut plus mauvais à Iris, non ce qu’elle me citait c’ét ait des simples faits et certainement la raison pour laquelle il n’était pas à terre et sans vie. Ce n’était point une explication et oui j’en réclamais une à son comportement plus qu’étonnant même si encore une fois, j’étais consciente du coup de main et le remercierait plus tard… ouai encore que on verra. Ce n’était pas franchement l’éclate, on se regardait en chien de faïence tous les deux et certainement que l’instinct nous poussait à réfléchir à comment éliminer l’autre en cas de besoin, sauf qu’il y avait Iris. Iris qui avait décidé de se faire remarquer comme à son habitude, sauf qu’elle ne pouvait pas tomber à nouveau, étant déjà à terre alors elle faisait n’importe quoi, je la voyais un peu flou compte tenu du fait que mon regard était rivé sur l’autre, prête à lui réduire grandement sa durée de vie sur la planète terre.

Le sarcasme dans sa voix me donna plus envie de l’étrangler que de répondre merci et je me contentais de rétorquer glaciale, ne cherchant même pas à me cacher derrière une pseudo apparence où tout allait bien dans le meilleur des mondes et où les terriens étaient devenus nos meilleurs amis pour la vie.

« C’est une blague ? Depuis qu’on est descendu de l’arche vous avez monté des tonnes de plans pour nous éliminer tous et tu vas me faire croire que la façon dont tu as agi est un comportement normal. Dis ça à tous mes camarades au fond de la tombe, ils ne sont pas morts tués par des bestioles mais par vous ! »


Est-ce que c’est moi où il pointait son arme vers moi, est-ce que si je faisais pareil il prendrait les choses avec plus de détachement que moi, j’en doutais fort. Je n’avais que faire des leçons de moral d’un Grounders, je gardais à l’esprit que son peuple avait cherché à éliminer le mien. Je ne pouvais pas non plus répliquer que mon camp se serrait les coudes puisque ce n’était pas vraiment le cas, on se tirait dans les pattes pour un oui ou pour un non. Je ne répondis rien, me contentant d’observer comment ils agissaient tous les deux. Etrangement, il baissa sa garde beaucoup plus rapidement que moi, se baissant pour soigner ses plaies. Il avait décidément bien confiance en nous, en Iris je suppose puisque je ne lâchais toujours pas mon arme, crispée dessus et analysant ses plaies. Il était aussi malade que Trisha à mettre des substances louches sur ses plaies, substance qui ne le laissa pas indifférent. Son corps réagit au corps étranger, il se raidit et j’en conclus que ça ne devait pas être la chose la plus agréable au monde. Tant qu’il réagissait, c’était que ça allait encore et je pouvais même me prononcer sans trop me tromper, il allait survivre et pouvoir nous pourrir la vie pendant encore des journées entières, youpi ça me comblait de joie.

La leçon de vie sur l’animal qui trônait entre nous tous fit briller mes yeux. J’aimais apprendre des choses et en savoir plus sur la faune locale m’intéressait drôlement. J’hochai donc la tête peu enthousiaste à l’idée de tomber sur la meute du machin mort.

« On ferait mieux de s’éloigner un peu, on reviendra par ici plus nombreux Iris, t’en fais pas on abandonne pas ta carte. »

Disons que je préférerais largement être entouré de trois ou quatre membres de mon clan pour revenir par ici et même si monsieur muscle semblait être parfait pour garder les animaux sauvages à distance, je préférerais ne pas avoir à compter sur lui pour mener à bien notre mission. Surtout que l’instant d’après, il faisait le donneur de leçon, agissant comme un père avec nous.

« Tant que la trêve avec ton peuple existe, nous avons le droit d’être où nous voulons. Etant donné que nous n’avons pas eu de formation comme vous sur les dangers de la faune et la flore, du mont Weather ou que sais-je d’autres, nous devons apprendre sur le tas et ça veut aussi dire faire des rencontres peu accueillantes voir dangereuses. »

Etant donné que je n’étais pas vraiment partie de mon plein gré jusqu’ici, je ne pouvais pas non plus dire à Iris c’est bon on a fini on rentre. Du coup je lui lançai un regard pour savoir ce qu’elle comptait faire exactement. Bien sûr que j’aurais préféré qu’elle veuille retourner sur ses pas mais les nouveaux arrivants sur terre n’avaient jamais eu de problèmes avec les terriens, ils ne s’étaient pas fait massacrés par eux et n’avaient donc pas la même vision des choses. Je craignais donc devoir faire équipe avec l’un des leurs tout en sachant pertinemment qu’ils n’étaient pas tous mauvais, je fréquentais Trisha après tout et elle ne passait pas son temps à vouloir me tuer. Bien que je ne sois pas stupide et sache qu’elle avait tué des miens. Je poussai un léger soupire, attendant le top départ pour rentrer

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Iris Baker
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MessageSujet: Re: La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad]   La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad] EmptyMar 2 Fév - 22:43

La situation est clairement entrain de devenir étrange. Emily et l’homme à la hache se disputent et je n’en suis même pas étonnée… Emily a un caractère bien trempé et lui a l’air, comment dire, plutôt dur à cuire si je peux me permettre l’expression…Ils n’avaient pas l’air copains et je pense que ça n’allais pas aller en s’arrangeant.
Alors que je tenais toujours mon bout de papier dans la main nos regards se croisèrent de nouveau et il recula pour me laisser faire. Je sentis mes joues rougir sans aucune raison apparente et je continuais ma quête tandis que je sentais toujours le regard de l’homme sur moi. Il se détourna ensuite pour parler à Emily de la bestiole qu’il venait de tuer sous nos yeux. Je fus alors surprise de sentir l’intérêt d’Emily pour ce genre d’information mais je ne fis aucun commentaire là-dessus.
Les paroles de l’homme m’avaient un peu effrayée et j’essayais de faire comme si de rien n’était mais j’étais persuadée que ma peur se voyait à des kilomètres. Je me relevais et rejoignit Emily. Elle me rassura sur le fait que nous reviendrions. Même apeurée, je refusais d’abandonner ma mission. C’était important et pas que pour moi. Pourtant je ne me sentais pas plus rassurée par l’idée d’être plusieurs, cette bête pourrait massacrer un bataillon entier, j’en étais certaine, surtout si elle nous suivait à la trace, on pourrait mettre en danger un plus grand nombre de personnes encore. Mais je décidais de faire confiance à Emily. Et qui sait peut être qu’avec un peu de chance en cas de problèmes, un nouveau sauveur de ce genre viendrait tuer ces bestioles ? Je n’y croyais pas vraiment non plus malheureusement…
Alors que j’étais toujours perdue dans mes pensées, je les entendais se disputer les notions de territoire et de légitimité à vivre ici. Je sais que ces débats sont sans fin et que les 100 ont vécus des choses horribles à leur arrivée, tout comme les grounders n’ont pas eu non plus la vie facile. Je comprends donc la présence de la tension parmi les membres de chaque « clan » mais c’était parfois un peu difficile à supporter.
« Tout le monde se détend, ce n’est pas une affaire de vie de mort, c’est une affaire de cartographie. Je pense que ça ne vaut pas la peine d’en faire toute une histoire : il y avait un danger, il a été écarté et maintenant nous allons rentrer tranquillement au camp. »
Alors que je terminais ma phrase, je vis un léger mouvement à une vingtaine de mètres de mes interlocuteurs. Intriguée, je me dis que c’était probablement un camarade de l’homme qui était resté caché, cependant, alors que je baissais mon attention, je vis les buissons s’agiter fortement, comme si quelque chose allait nous bondir dessus. Je levais un bras en direction de ce qui m’inquiétais, la bouche ouverte et je dis alors :
« Mais qu’est-ce que c’est que ÇA ????? »
Je reculais, clairement effrayée, en pointant un doigt tremblant vers le buisson en question.
« Et maintenant on fait quoi ? »
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Vlad D.Vostok
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MessageSujet: Re: La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad]   La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad] EmptyMer 3 Fév - 16:13

Et voilà, la blonde prenait la mouche. Et ça cherchait encore qui avait tiré le premier, et à qui c'est la faute, et mais c'est lui qui a commencé d'abord maman ! Et puis c'est celui qui dit qu'y est ! Quelle puérilité...  

Décidément, communiquer avec le peuple du ciel relevait de l'exploit : Aussi incapables de tirer les leçons du passé que de s'en détacher. C'était bien les descendants des fous furieux qui avaient fait sauter la planète, pas de doute là dessus. Et pas étonnant que les gars du coin aient voulu les fumer en premier : incapables de prendre un conseil pour ce qu'il est, sans se sentir agressé.

Car en disant « Vous ne devriez pas être ici », je ne voulais pas dire qu'elles n'en avaient pas le droit, mais simplement que c'était dangereux pour leurs petits culs, rien de plus. Et par dessus le marché, elle part non seulement du principe que je suis originaire du peuple de la forêt, mais qu'en plus j'ai participé au massacre de ses amis (ce qui est absolument faux : je n'ai mérité la confiance des natifs que bien après que les fameux 100 soient enlevés par le Mont Weather). Sans me connaître, simplement parce que je suis un de ceux que son peuple appelle « des sauvages ». C'était à deux doigts de partir en pugilat. Pugiméla main dans la gueule !!!

« Ce n'est pas plus chez vous que ce n'est chez moi ici, bande d'... »

Je n'eut pas l'occasion de terminer ma plaidoirie car la petite brune, aussi inapte à la survie fut-elle, eut une réaction bien plus intelligente que celle du duo d'andouilles : calmer le jeu. Je la regardais à nouveau, encore une fois étonné par cette réaction à laquelle je ne m'attendais pas. Il faut quant même en avoir une sacrée paire (de quoi, ça, je vous laisse choisir), ou être complètement inconscient pour s'interposer comme ça entre deux personnes armées... D'après les rumeurs, c'était le genre d'attitude illogique que ces gens semblent apprécier.

Peut être y avait-il encore de l'espoir... Je me ressaisis, adressant un regard chargé à la blondinette pour lui faire bien comprendre qu'il valait mieux en rester là. Trop de sang avait déjà été versé, nul besoin d'en rajouter. Après tout, si on pouvait commencer à s'entendre, peut-être qu...

Oh bon sang, quoi encore ?!? Il semblerait que la petite brune se plaise à m'interrompre, même dans mes pensées. Cela dit, je ne lui en tiendrai pas rigueur, car vu son air paniqué, il y avait visiblement urgence. Moi aussi, j'avais entendu ce bruissement dans les fourrés. Je me retournais vivement, la hache levée au dessus de ma tête, tous les muscles tendus et les poils dressés par un frisson d'angoisse. Pendant quelques instants, toute la forêt retînt son souffle.

Oh non... Ce bruit guttural... et ce tintement métallique qui ressemble atrocement à celui d'un lame rouillée tirée hors du fourreau... Qu'est ce que c'est, demande t'elle ? Les yeux rivés dans les pupilles jaunâtres que je perçois à travers les feuilles, je ne peux m'empêcher de gronder d'une voix sourde :

« Quelque chose de pire... »

Et il bondit hors des buissons : un homme horriblement difforme, un rictus hideux sur son visage sale à la bouche maculée de sang, portant des vêtements rapiécés et déchiquetés, fondant sur nous en hurlant de rage à une vitesse incroyable.

Malheureusement pour lui, ma hache le cueillit au creux de la poitrine, et il s'écroula dans un horrible gargouillis avant d'avoir fait dix mètres. Heureusement que ces démons manquaient de discernement... et d'une bonne appréciation des distances de jet. Je me ruait sur lui, récupérait ma cognée et achevait de lui décoller proprement le chef du col, histoire d'être sûr.

« Les démons... »


Je sens la petite blonde se crisper sur son arme. Elle les connaissais donc... Tant mieux. Quant elle ne te paralyse pas, la peur peut être un moteur assez efficace. J'observe rapidement les frusques de notre assaillant... trop léger. Je comprend trop tard.

« Un éclaireur !!! »

Plus loin dans la forêt, des cris de hargne résonnent. J'en entend un... deux... trois...


sept...
...
douze...
...
Oh oh...

Je me retourne vers les deux femmes.

« COURREZ !!! »
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Emily Morgan
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MessageSujet: Re: La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad]   La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad] EmptyMer 3 Fév - 17:10

Ah les crococos, Les crococos, les crocodiles sur les bords du nil,ils sont partis n'en parlons plus
Vlad, Iris & Emily



Est-ce que vraiment je ne pouvais pas le tuer et prétendre que j’avais eu peur et que j’avais appuyé sans faire exprès sur la gâchette ? Après tout personne savait que je n’étais pas si nulle que ça pour viser, bon peut être les cent mais ils adoreraient l’idée tous autant qu’ils étaient… Ah non pardon pas ma meilleure amie, elle trouverait le moyen de me hurler dessus que je faisais aucun effort, ce qui n’était pas un mensonge, loin de là. Bon idée rejetée, même si moi je la trouvais pas si mauvaise, encore que le fait d’avoir une petite guerre n’était pas ce qui me plaisait le plus.
Je l’écoutais d’une oreille fort attentive, déjà parce que l’accent des terriens est hyper compliqué à comprendre mais en plus parce qu’ils ont toujours un truc désagréable à sortir dans leur langue pour ne pas qu’on comprenne. Sa phrase sur le fait qu’il ne venait pas d’ici n’était pas mais alors pas du tout rassurante, pitié qu’on se coltine pas la nation de la glace, je ne les connaissais pas mais je n’avais pas envie de les connaître, à côté le peuple Trikru devenait mes meilleurs potes pour la vie. Comment ça il démarrait les insultes ?! Je m’approchai d’un pas, décidée à ne pas me laisser faire sauf qu’Iris dans son désir de pacifisme rentra dans la conversation, à coup sûr pour éviter que les choses n’empirent entre nous. C’était important la cartographie d’un coup à mes yeux, ne serait-ce que pour montrer à monsieur muscle qu’on savait très bien se débrouiller sans lui et qu’on le remerciait de sa soi-disant hospitalité mais qu’on s’en sortirait mieux sans avoir des Terriens qui nous expliquent qu’un animal avec une mâchoire plus grosse que ma tête, ce n’est pas un ami. Je validais amplement l’idée de ma camarade, oui rentrons au camp loin de je me la pète en personne et revenons dans une heure histoire de jouer avec le feu.

J’étais à peine en train de tourner les talons, histoire de prouver ma très bonne volonté, et aussi de m’éloigner vite de cet endroit de malheur qu’Iris voulut encore se faire remarquer. Ça n’aurait tenu qu’à moi, j’aurais pas relevé, un coup de feu et un bruit de lutte de la part de monsieur muscle, aucun animal sensé trainerait dans les parages et la faune d’ici était quand même sacrément futée, vive les radiations pour rendre des animaux intelligents. Sauf que la voix du terrien m’arrêta sur place, sans être effrayé, le terme ne lui correspondait pas le moins du monde. Il semblait perturbé, embêté même et c’est ce qui me fit tiquer. Aucun Terrien ne craignait les animaux, de la même façon qu’on ne craignait pas du tout l’électricité par chez nous. Ce n’était pas animalier ce bruissement et mon esprit me soufflait de fuir, maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. Un bruit rapide, un impact sourd et le bruit d’un corps qui tombe plus tard, j’étais dégoutée. Est-ce qu’on allait vraiment avoir la poisse de A à Z, un peu d’accalmie c’était tout aussi bien à mon sens. Je me cramponnais à nouveau à mon arme, lançant un regard qui étrangement n’avait plus rien de méfiant à mon nouveau camarade qui tout compte fait me paraissait un allié de choix, compte tenu de l’autre camp, j’aime mieux les saints d’esprits.
Le nombre de voix, me faisant largement penser à des rugissements, sauf que c’était encore plus flippant eut la bonne idée de me faire compter les sons différents et bien que je n’ai aucune formation j’en vins à la conclusion qu’on était en infériorité numérique et qu’à deux contre beaucoup, j’étais pas sûre du résultat.

Le top départ de msieur muscle me fit grincer des dents, ça sonnait comme un ordre, ça ressemblait à un ordre et je n’adorais toujours pas l’idée de devoir me soumettre à une autorité, encore moins quand je ne connaissais pas la personne. Mais bon on va éviter de se faire tuer pour de l’ego qui n’a pas vraiment lieu d’être et foncer. Je poussais Iris pour qu’elle démarre, sans se péter la tronche si possible, ma survie dépendait étrangement d’elle puisque je ne la laisserais pas tomber, bon lui non plus promis, puis je fonçais droit devant. De toute façon, quand on y réfléchit, la ligne droite était le plus logique pour s’en tirer, les zigzags nous ralentiraient et ils nous rattraperaient, il fallait un point stratégique à défendre, où ils ne pourraient pas nous tomber dessus de tous les côtés. La grotte de Trisha me vint à l’esprit, emmener quelqu’un là-bas me déplaisait fortement mais mourir était bien pire à mon sens, je ne partageais pas du tout le point de vue « mourir au combat c’est la classe » mourir ça craint, au combat, de maladie ou de vieillesse c’est pas cool.

Après dix minutes de course où malgré mon instinct qui me poussait à ne pas faire gaffe à eux, je vérifiais qu’ils suivaient quand même. Après tout, si un des deux se faisait rattraper, j’avais une arme, je pouvais essayer de donner un coup de main. Je pénétrais finalement dans la grotte et protectrice j’annonçai -même si je crachais mes poumons en même temps-

« On touche à rien » Reprenant deux secondes mon souffle, j’embrayai sur une question utile à notre survie « Monsieur Muscle, on fait comment maintenant, tu as un plan ? »

Je me postais à l’entrée comme sentinelle bien que peu rassurée, combien de temps avant qu’ils nous rattrapent et je n’osais demander, n’étant pas certaine de vouloir connaître la réponse, combien ils étaient et si nous avions la moindre chance de nous en sortir entier.


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Iris Baker
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MessageSujet: Re: La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad]   La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad] EmptyVen 5 Fév - 21:09

C’est quoi ce monde de m*rde ? Sans déconner, ça doit faire même pas deux heures qu’on a quitté le camp et on a eu le temps d’être attaqués par une bestiole-reptile-bizarre-qui-fait-trop-peur, on a rencontré un grounder et surtout maintenant on a les faucheurs aux trousses… Quel Dieu ai-je bien pu fâcher et pourquoi s’acharne-t-il ?
Bref, tout ça pour dire qu’une fois de plus, hop on a couru comme des malades, à en perdre haleine, en suivant Emily. Derrière moi se trouvait notre sauveur et je me sentais en quelque sorte rassurée de me savoir entre Emily la guerrière et cet homme, force de la nature. Je voyais qu’Emily se retournait régulièrement pour voir si nous étions toujours à sa suite. Je me sentais vraiment bien encadrée par ses deux personnes qui connaissaient autant de choses sur la nature et ses dangers. Et surtout, je sentais qu’ils n’allaient pas m’abandonner à la moindre occasion.
Emily nous entraîna dans une sorte de grotte afin de nous y abriter. Elle nous donna des ordres, ou plutôt de lourdes recommandations afin que nous ne touchions à rien du tout. J’écoutais son conseil avisé, et tandis qu’elle se plaçait à l’entrée de la grotte pour surveiller les environs, je me dirigeais plus vers l’intérieur, observant les contours, les objets présents. Quelqu’un avait l’habitude de se rendre ici, c’était clair… Mais qui ? C’était une question à laquelle Emily n’était sûrement pas prête de me répondre. Je me demandais aussi depuis combien de temps elle connaissait cette cachette.
Alors que je poursuivais mon observation je posais une question qui me vint brusquement, au risque de m’attirer les foudres de mes compagnons.

« Hé, ça craint pas de se cacher ici ? Si jamais les faucheurs arrivent ici, ou nous pistent, cet endroit ne pourra plus jamais être ce pour quoi il sert non ? »

Tandis que je posais cette question, je reculais afin de revenir vers l’entrée, et je percutais un élément solide. Pensant avoir percuté un mur, je fus totalement déboussolée : comment se pouvait-il qu’un mur se trouva ici ? Après avoir retrouver mon équilibre, je tournais la tête et je compris que c’était en réalité le grounder qui était derrière moi. Me trouver aussi près de lui me fis faire un mouvement de recul et je percutais une table, ce qui fit tomber un objet sur le sol que je n’arrivais pas à identifier. Je fermais les yeux en me mordant les lèvres. Et mince, Emily allait me tuer. Bon peut être pas me tuer mais elle allait probablement me faire passer un sale quart d’heure. Je sentais bien que cet endroit avait de l’importance pour elle, et probablement la personne qui y vivait aussi.

« Pardon, pardon, pardon ! Désolée j’ai pas vu… »

Je me précipitais vers l’objet et je soupirais de contentement en voyant qu’il ne s’agissait que d’un pauvre malheureux livre. Je l’attrapais et le posais sur la table. Un papier en sorti et il me sembla distinguer une carte. J’attrapais alors le document pour l’extraire du livre et l’ouvrit en grand. Il s’agissait en effet d’une carte. Enfin d’une sorte de carte. Fascinée je la regardais avec attention, en oubliant complétement tout ce qu’il se passait autour de moi…
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Vlad D.Vostok
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MessageSujet: Re: La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad]   La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad] EmptyMar 9 Fév - 18:04

Nous courrons comme des lapins poursuivis par une meute de loup, fonçant de toutes nos forces à travers la forêt. Les deux brindilles qui me devancent cavalent plus vite que je n'aurais crut. Sûrement que la peur donne des ailes... Cela dit, moi aussi je courre, alors bon...

Les faucheurs sont peut être des brutes assoiffées de sang, mais ce sont des monstres d'endurance . On ne les sèmera pas si facilement... Ah, la blonde nous guide. Elle n'essaye pas de nous faire zigzaguer inutilement, et ne prend pas non plus la direction de son camp, qu'elle sait certainement ne pas pouvoir atteindre avant d'être rattrapée. Elle nous mène vers les collines... Oh, je crois que je comprend son plan, à cette petite maline ! Il semblerait que je sois tombé sur des filles pleines de ressources...

Effectivement, après quelques minutes de course effrénée, nous nous abritons dans une caverne (on dirait le début d'une mauvaise blague : alors c'est une blonde, une cartographe et un bûcheron qui rentrent dans une grotte...). Mais pas n'importe quel trou dans la montagne, non : un repaire utilisé par le peuple des forêts ! Décidément, cette blondinette cache bien son jeu:il est impossible qu'elle ait découvert cet endroit d'elle même. C'est forcément quelqu'un du clan qui le lui a montré. Et d'ailleurs, quant elle nous demanda de ne rien toucher, je compris qu'elle était toujours en contact avec cet individu...

Mais sur le coup, ça n'a pas vraiment d'importance. Car même si partager le secret des planques avec l'ennemi (ou avec quelqu'un d'étranger au clan) était passible de la peine de mort, la situation actuelle permettait une légère entorse au règlement. Car il était probable que la seule trace qu'on laisse ici soit une bonne partie de notre sang...

Monsieur muscle ? Réellement ?

La blondinette s'était déjà postée en sentinelle. Effectivement, un plan ne serait pas de trop. Toujours affairé à reprendre mon souffle, et à comprimer ma jambe endolorie à cause des plaies infligées par ce maudit lézard, je souffle.

« On attend ici. S'ils nous trouvent, ils ne pourront pas tous entrer en même temps... »

Dans mon dos, la brune pose une question... Enfin, elle enfonce plutôt une porte ouverte. Nous n'avions pas vraiment le choix, pour tout dire. D'ailleurs, la disposition des lieux augmentait même incroyablement nos chances de survies. Et mieux valait tomber ici, car au moins, le clan saurait ce qui s'était passé...

« Si jamais ils arrivent ici... Aucun n'en repartira... Ou alors, nous mourrons tous les trois... »


je me retourne au moment où elle me rentre dedans. La pauvre : elle en est tellement chamboulée qu'elle en fait tomber les étagères. Pour masquer sa gêne, elle s'affaire à tout ramasser. C'est si attendrissant que je ne peux me résoudre à me mettre en colère...

Cela dit, une idée me traverse l'esprit. Je vais la rejoindre, scrutant les cartes par dessus son épaule.

« Nos planques ont souvent une issue de secours, en cas de pépin. Vois si tu peux la trouver... »

Je sortais l'un de mes couteau à lame crantée et le posais sur la table, juste devant ses yeux. La petite risquait d'en avoir besoin. C'était risqué de donner une arme à quelqu'un qui n'en a visiblement jamais maniée, mais pour l'heure, nécessité faisait loi.

« Tiens, on sait jamais... Le bout pointu, ça se plante dans quelqu'un d'autre. »

Puis je retournais vers la blonde qui faisait le guet, la main serrée sur arme. Instantanément, je pris conscience d'un danger auquel je n'avais pas pensé. Je lui agrippe le poignet, assez doucement pour ne pas lui faire mal, mais assez vigoureusement pour qu'elle me regarde. Puis à voix basse, je lui expliquait le péril.

« Si tu tires, tout le pays saura où nous somme... Alors que un par un, on a nos chances. »

Je libérais son bras, et reportais mon regard sur l'extérieur. Nous avions mis une bonne distance entre nos poursuivants et nous, mais nous n'avions fait que retarder l'inévitable. L'écho de leurs voix s'éparpillait dans les monts.

«Ils ont dut se séparer pour couvrir plus de terrain. »

J'estimais qu'on avait à peine trois minutes devant nous. Je remontais le fer de ma hache contre ma poitrine, tandis que je tendais à ma compagne mon second couteau de chasse. L'avantage du couteau, c'est que c'est silencieux, précis, efficace, que ça s'enraye pas, et que c'est jamais à court de munitions. Allait-elle le prendre ?

« Tu devrais reculer et me laisser la première ligne... Couvres mes arrières, mais ne tire qu'en dernier recours. Mieux vaut faire ça en silence. »

Et je me plaquais dos à la paroi, les oreilles tendues. L'avantage avec ces bourrins, c'est qu'on les entends avant de les voir. Ils étaient encore loin, mais ils se rapprochaient. Je calme mon rythme respiratoire.

… Elle m'a appelé monsieur muscle ???

« Et je m'appelle Vlad. »
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Emily Morgan
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MessageSujet: Re: La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad]   La faune est tellement agréable par ici, c'est dingue [Iris & Vlad] EmptyJeu 11 Fév - 10:26

Ah les crococos, Les crococos, les crocodiles sur les bords du nil,ils sont partis n'en parlons plus
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Il était blessé, dans ma hâte de m’enfuir et si possible de m’en sortir, je n’avais pas remarqué ou pas voulu remarquer son état. Ça me posait un problème quant à notre victoire. S’il s’écroulait à cause d’une trop grosse perte de sang, nos chances de survies seraient fortement diminuées. Comment dire, ça ne m’emballait pas spécialement, autant je voulais bien compter sur sa présence, sa force et son aptitude au combat, autant devoir compter sur Iris ressemblait à une très mauvaise blague. Je tournais la tête vers Iris à ce moment-là étant donné qu’elle s’inquiétait du lieu et de son utilité. La réponse de Monsieur Muscle me fit stressé plutôt qu’autre chose, je n’avais pas du tout envie que mon cadavre soit dans cet endroit. Pour peu que Trisha me cherche, elle viendrait là et ce serait une bien mauvaise nouvelle que de me trouver gisant au sol accompagné d’un terrien et d’une Skaikru. Pourvu qu’elle ne pense pas qu’on essayait de détruire son clan, que j’essayais de détruire son clan plutôt, dans son dos. Je précisais à l’intention d’Iris puisque monsieur Muscle devait le savoir.

« Depuis la trêve avec notre peuple, cet avant-poste a été abandonné. Il n’a d’autres utilité que de nous garder en vie lorsqu’on est attaqué. Je le remettrais en état après. »

Un peu d’optimiste ne faisait pas de mal. J’allais m’en sortir et eux aussi, même s’ils ne remettraient pas les pieds ici, j’espérais tout du moins.
Moi j’étais bien partie pour leur faire confiance et faire équipe avec contre les zigottos mais toute la suite se déroula dans le seul but de me déplaire. Il y eut tout d’abord Iris qui explosa la déco, un regard noir l’accompagna tandis qu’elle ramassait ce qu’elle faisait tomber. Ne touchez à rien c’était pas assez clair pour elle. J’allais me la faire celle-là. Si encore elle avait reposé sans rien faire d’autres que s’excuser, je n’aurais presque pas été énervé, mais là elle déconnait complètement. Voilà qu’à présent elle s’extasiait devant une carte ne lui appartenant pas. D’accord, j’étais pour demander à Trisha des cartes de la région mais certainement pas agir dans son dos, je me crispai à mon poste, surtout que monsieur muscle trouva que c’était une excellente idée que de lui dire de fouiner sur la carte. Je marmonnai glaciale.

« Il n’y en a pas, j’ai passé pas mal d’heure par ici et je n’ai rien vu qui ressemble de prêt ou de loin à une sortie. »

Bon déjà il y avait ce fait que j’avais un peu fouiné en attendant que Trisha soit capable de me rappeler à elle pour que j’arrête mes mouvements et elle me l’aurait certainement dit si on avait pu venir par un autre côté. A moins qu’elle sache que ça m’indifférait totalement de m’éloigner d’elle. Ouai bon peut être qu’elle pouvait regarder sur sa carte.

Le pire était à venir, voilà que monsieur Muscle proposait une arme à Iris, non mais c’était pas sérieux ça ? On parlait d’Iris, la fille qui depuis le début de notre mission passait plus de temps par terre que debout. Est-ce qu’il voulait vraiment la tuer d’une manière aussi ringarde ? ça manquait sincèrement de classe. Je tournais la tête décontenancée, notre trio était de loin le plus étrange au monde et je préférais en savoir le moins possible tout d’un coup.

Je cherchai donc dans la nature des êtres bipèdes qui voudraient nous descendre, histoire de les descendre avant et d’éviter au maximum qu’Iris n’essaie de se planter le couteau dans le pied, oui pardon de viser l’adversaire. Mais voilà que monsieur Muscle, qui devait sincèrement vouloir mourir, me prend le bras. Je crois que dans un tout autre contexte, je l’aurais tué. Là, je me contentais de l’observer paniquant légèrement, jetant un coup d’œil vers Iris pour voir s’il l’avait liquidé avant de s’en prendre à moi. Mon cœur se calma de lui-même en entendant ses propos. Je lui soufflai légèrement dépassé par les évènements.

« Si tu t’écroules à cause du sang qui coule de ta blessure, cette arme sera le seul rempart qui nous maintiendra en vie Iris, toi et moi. Je veux bien croire que ça préviendra tout le monde sur des kilomètres mais peut être des alliés aussi. »

Oui je comptais un peu trop sur la chance pour le coup mais j’avais le fol espoir qu’il y aurait quelqu’un pour nous aider. Néanmoins, je levais le doigt de la gâchette acceptant, non sans déplaisir les conseils qu’il me donnait. Il me tendit un couteau, mais pas le genre couteau de cuisine, le machin était énorme, ça devait faire d’énorme dégâts et les crans devaient permettre une meilleure prise dans la chair. Ok, ce truc là c’était dégueulasse mais bon j’allais le garder, j’en étais capable, ça ne devait pas être plus compliqué de viser avec ce truc qu’avec mon arme. Ah, rectification, ça ne revenait pas comme un boomerang ces machins là et pas sûr que les faucheurs me laissent courir derrière mon nouveau joujou mortel. Bon, histoire de pas le vexer, j’attrapais cette nouvelle arme et hochai la tête prudemment devant son plan. Le couvrir, purée un jeu d’enfant… comment ça tirer en dernier recours ? Euh oui monsieur Muscle mais je ne suis pas spécialement une habituée des couteaux, Trisha en était à peine aux pièges mortels, une formation à la fois c’est bien assez compliqué. Je lui fis un sourire devant sa présentation un peu tardive et répondit solennelle.

« Le moment est mal choisi mais pour une fois je suis ravi d’avoir un terrien avec moi, merci Vlad. Je te couvre. »

Je fronçai les sourcils et fit quelques gestes histoire de me mettre en confiance avec cette arme. Etrangement, l’excitation prenait le dessus, j’avais hâte d’en découdre et je vins me placer assez loin de Vlad -j’aimais quand même mieux l’appeler monsieur muscle- histoire de couvrir un autre bout de notre territoire, priant pour qu’il existe un tunnel, même si je n’y croyais pas vraiment.



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