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 Anguille sous Roche [Mallo]

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Emily Morgan
Emily Morgan

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Date d'inscription : 29/07/2015
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Carnet de bord
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Anguille sous Roche [Mallo] Vide
MessageSujet: Anguille sous Roche [Mallo]   Anguille sous Roche [Mallo] EmptyLun 14 Mai - 22:47


Agir normalement afin d’éviter que les gens nous remarquent, sur le papier l’instruction est simple, mais en vérité c’est une tout autre histoire. Mon rythme cardiaque était beaucoup trop rapide et bien que je n’aie pas la bêtise de me retourner toutes les cinq minutes pour regarder derrière moi, ce n’était pas comme si j’agissais normalement. J’irais même jusqu’à dire que jamais la forêt ne m’avait paru aussi sombre et peu accueillante, et pourtant au tout début je ne l’aimais pas vraiment cette forêt. En même temps, une forêt truffée de pièges mortels, on ne peut pas dire que ce soit l’éclate.
Le soulagement qui aurait dû normalement m’envahir en retrouvant mon camp était remplacé par un profond mépris. Une envie de repartir en arrière et de retourner dans la grotte mais il fallait que j’en apprenne un peu plus sur les blessures par balle et la façon de la soigner. Non pas que je doute des compétences de princesse de glace en la matière, mais des gens qui se battent à coup d’arc et d’épées, je ne suis pas certaine que leurs talents de soigneurs, guérisseurs ou shaman soient très utiles pour soigner. Après je peux me tromper mais plus j’en saurais sur ce sujet et plus ma mourante aurait de chances de s’en sortir.
J’avais réfléchit à tout pleins de trucs avant de m’aventurer en dehors de notre caverne secrète. La première est ce qu’il fallait attendre la nuit pour essayer de rentrer dans la clinique, l’avantage aurait été qu’il y avait moins de monde mais en même temps le moindre bruit aurait rameuté les médecins de garde et je n’avais pas mais alors pas du tout envie qu’on sache ce que je faisais. J’avais aussi pensé dans un second temps à rester contre ma camarade en espérant mais on ne survit pas avec de l’espoir. Donc c’était la raison pour laquelle je faisais profil bas, répondant plus ou moins aux gardes -cons de gardes- qui me souhaitaient une bonne journée. Et quelle journée mes braves amis, j’ai du sang séché plein les vêtements, je suis tétanisée à l’idée qu’elle meure toute seule et en même temps je me dis que ce qui me différencie de mon peuple c’est mon humanité et mon incapacité à laisser des gens dans le besoin.

Une fois dans la clinique, je me forçais à être beaucoup plus joyeuse, bavarde et tout le tralala. Il faut dire qu’ils avaient l’habitude de me voir débouler, pour donner un coup de main, même si je doute que ce soit très utile. Il n’empêche qu’ils avaient tous l’air de faire la tronche en me voyant, bande d’ingrats ! Bon d’accord, je n’étais pas le médecin du siècle mais j’aidais quand même assez souvent, ne serait-ce qu’en jouant les pigeons et en rapportant les médicaments d’un endroit à l’autre du bâtiment. Je penchais la tête une fois dans la salle des compteurs électriques, je pouvais faire sauter les fusibles, une banalité, vraiment un jeu d’enfant pour moi mais est ce que je ne tuerais pas des gens en faisant ça et le pire c’est que j’en avais réellement envie. Ça vengerait bon nombre de mes camarades, mais je ne suis pas certaine que tout le monde kiff mon idée en particulier ma meilleure amie qui risquait de pas vraiment bien le prendre si je zigouillais ses patients sans état d’âme. Bon et peut être que je n’étais pas non plus une meurtrière, que je ne ferais jamais une chose pareille et que j’allais devoir jouer la carte de la discrétion. Je tournais donc les talons dépitée mais en paix avec moi-même sur ce point pour entrer dans le bureau de Jackson et attraper tous les livres que je pouvais – par attraper entendons nous, je le sortais de la bibliothèque et si le titre pouvait avoir un rapport avec ce que je voulais, je le balançais par terre, sinon, je le remettais. Autrement dit, très rapidement j’eus un tapis de livre au sol et je feuilletais les pages une par une pour savoir comment agir. A croire que c’était rare les blessures par balles ! Bon oui sur l’arche ça n’arrivait pas souvent, de plus c’était souvent les criminels et c’est dingue mais je me souviens pas qu’il existe de secondes chances pour les criminels… ni pour personne quand j’y pense.

Après une bonne vingtaine de minutes, j’avais mon ouvrage et les recommandations étaient nombreuses. Empêcher un empoisonnement du sang, non mais on pouvait pas faire des balles aseptisés aussi. Empêcher la température du corps de monter et je ne pense pas qu’ils parlaient de balancer des sceaux d’eau glacée sur Princesse Glacée, donc il fallait prendre des médicaments, super, manquait plus que ça dans mon palmarès de la journée pourri. Bon, de toute façon, le livre je l’empruntais comme ça si j’oubliais des trucs, je pourrais le relire et puis ça me ferait une occupation pendant que je veillerais sur ma blessée. Je rangeais tout le reste, plus ou moins bien et sorti avec un sourire pour rejoindre l’armoire à aspirine, me martelant mentalement qu’il s’agissait de sauver une vie, par conséquent ce n’était pas mal, je n’avais pas à culpabiliser et dans cinq minutes, tout au plus, je serais dans la forêt pour la rejoindre. Elle n’avait pas intérêt à me laisser tomber derrière, je le prendrais très mal.

Fouinant entre les différents rayons avec une tête de déterrée devant le nombre impressionnant de médicaments différents, je piochais un peu dans tout, n’ayant pas le temps de lire chaque inscription. Donc quand je regardais mon sac, j’avais à présent un livre, trois piqures de morphine au cas où ça dégénérait, des sparadraps, de l’antiseptique en quantité industrielle, et des médocs qui ressemblait à des aspirines ou des choses de ce genre et qui devaient faire baisser la température. Il n’y a pas à dire, j’étais parée à toute éventualité sauf celle qui venait d’apparaître dans la pièce. Je tournais la tête avec un certain talent pour faire genre tout va bien, je suis parfaitement en droit de faire ça mais cet air disparu en voyant Mallo. Ho-oh, problème en vue, s’éclipser rapidement devenait ma priorité pour le coup.

« Salut Mallo, je suis légèrement pressée, on se reparle ce soir ou demain. Plutôt demain à la réflexion, je passerais te voir dans l’après-midi. Travaille bien ! »

Je lui fis un sourire avant de la contourner pour m’échapper de cette situation au plus vite et rejoindre ma princesse qui d’après moi ne s’en sortirait jamais seule.

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Anguille sous Roche [Mallo]
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